ILS ÉTAIENT PRÉSENTS ET DONNENT LEUR AVIS SUR AG DE LA FCI

Pari réussi pour les Cavistes Indépendants avec plus de 130 participants présents !
Mais quel est leur avis sur AG de la FCI ?


AG FCI 153 - Je suis caviste independant - Echansons

Francoise Béatrix
Cave des Echansons à Lyon

« Deux heures sous la terre, protégés du monde et de ses turpitudes. Nous avons goûté des vins merveilleux en compagnie de Monsieur Billard Gonnet qui était en osmose avec nous. Au point de nous faire goûter pour finir un Pommard 1978, année de naissance de sa fille, qu’il garde jalousement et religieusement pour les grandes occasions. Un Pommard d’anthologie avec lequel on reprendrait bien rendez-vous dans dix ans pour le chatouiller un peu. »


AG FCI 153 - Je suis caviste independant - Hippolyte

 

 

Hervé Ambroise
Cave Saint Hippolyte à Dormans

« Bravo pour l’organisation. Merci aux organisateurs. Et toujours à la disposition du bureau pour donner un coup de main sur des sujets ponctuels.
Nous renouvelons nos félicitations et vous disons … à bientôt. »

 

 

 

 

 


AG FCI 153 - Je suis caviste independant - Richard

Alain Richardin
Richardvins à Verdun

« Je tenais à vous remercier pour l’excellence de votre organisation, l’implication des membres du bureau et de ses divers collaborateurs, pour ces bons moments d’échanges avec nos confrères..
Bon accueil, repas excellents, bonne ambiance.. etc.. Merci pour tout. »

 

 


INTERVIEW DE STEVE FORTELAG FCI 45 - Aperitif

Lors de cette AG 2018, nous avons eu le plaisir de retrouver des anciens adhérents : revenus et conquis par la nouvelle organisation de la FCI ! 
Mais, nous avons aussi eu le plaisir de recevoir et de rencontrer des nouveaux (tout jeunes) pour qui l’importance de « Se fédérer pour s’entraider » est une devise quotidienne !

Retour sur l’avis d’un nouveau : Steve Fortel – Vincoeur Catalan. Il a très gentiment accepté de repondre à nos questions pour nous donner son avis sur AG de la FCI !

 

Quel est votre avis général sur l’ensemble des activités proposées ?

Entrer dans le monde des grands vins de Bourgogne en débutant sa visite par un château lié d’une part à l’histoire de cette verdoyante région et d’autre part à l’Histoire de France. Cela fait se souvenir qu’avant notre existence de petits citoyens prétentieux. Il y a eu une vie et une Histoire qui s’est inscrite par la nation, par la sueur et par la passion de nos ancêtres.
Le château de Philippe le Hardi fils de Jean le bon, fleure bon cette très belle époque moyenâgeuse. Où la France prit racine et où le vin de plus en plus qualitatif, à l’image du Pinot noir implanté par la volonté du Roi à la place du gamay, prit ses premiers galons !
L’idée de coupler les activités autour de ce domaine avec le partage et la découverte des vins de la plateforme d’achat Vin.ci est une excellente idée ! Cela permet aux cavistes de rentabiliser le voyage par une partie sélection qui est le cœur de notre profession.

 

Quel est le moment qui vous a le plus marqué ? Que vous avez le plus apprécié ? Avez-vous une petite anecdote ?

Sans nulle tergiversation Vincoeur Catalan était présent d’abord pour assister l’assemblée générale. Il était important pour nous de comprendre le fonctionnement et la motivation de cette association que nous ne connaissions pas il y a encore quelque mois.
J’avoue avoir été surpris dès le début de la réunion par la qualité des interventions ! On trouve en général dans le monde associatif beaucoup d’énergie et de motivation. Malheureusement vite desservie par le manque de compétences. Et surtout le manque d’organisation des bureaux. La bonne volonté ne fait pas tout. Il faut savoir se structurer, se former et s’entourer de partenaires viables. La France et le monde de l’entreprise fournissent de manière pléthorique des partenaires qui ne demande qu’à aider. Encore faut-il apprendre à les utiliser. Nonobstant l’envie de travailler bénévolement pour sa corporation, une association de niveau modeste ne peut pas se développer correctement si elle n’a pas mis à son service les meilleures compétences de ses membres et si elle n’a pas su faire appel à des prestataires privés (secrétariat, communication, conseils…).

La FCI s’est doté d’un président motivé et ambitieux. Il sait s’entourer de gens compétents. Les projets et perspectives de croissance de la fédération m’obligent à inviter avec zèle tous mes confrères du Roussillon et d’ailleurs à rejoindre la FCI. Et à mettre leurs compétences et énergies au service du bien commun. Je suis fier d’avoir joint mon entreprise à cette association très professionnelle et prometteuse.

 

Que retenez-vous / retirez-vous de cette AG ?

L’ensemble des acteurs et participants à l’AG étaient joyeux, bons vivant et enthousiastes.
Je retiens l’amour partagé qui, au-delà des particularités de chacun, fait s’unir les cavistes autour d’une table digne des meilleurs repas d’Astérix !

 

Un conseil ou une amélioration pour notre prochaine AG ?

Concrètement cette AG est une réussite. Et il serait présomptueux de ma part de conseiller un domaine que je ne maîtrise que peu.
Cependant, étant passionné de politique, je me permets une recommandation que je croie importante. Face à une République qui laisse entrer sur notre sol de l’alcool frelaté, vendu à bas coût et distribué à nos fils et filles vous n’avez pas à recevoir de leçon. Nous, cavistes, distribuons un savoir-vivre et le bon goût. N’oublions pas que les hygiénistes qui veulent nous faire culpabiliser sont ceux-là même qui appellent à la vente en libre-service du cannabis !
Dialoguer avec le pouvoir public est essentiel pour faire entendre notre voix. Cependant, accepter les leçons de morale ou de culpabilisation est une sottise absolue. Nous avons raison, ils ont tort. Telle doit être la devise ancrée dans nos esprits lors de toutes entreprises de dialogue avec ceux qui prétendent nous diriger.

 

Que diriez-vous à des confrères indépendants non adhérents pour les convaincre de nous rejoindre ?

Il n’y a pas si longtemps les villages de France étaient desservis par une ribambelle d’épiciers, de commerçants spécialisés, d’artisans, de producteurs, de boulangers et autres bouchers. Ces métiers faisaient vivre plusieurs familles, propageaient une certaine qualité de vie et travaillaient avec beaucoup de scrupule.
Aujourd’hui les villages et petites villes de France ont perdu ses artisans, petits producteurs et commerçants au profit de fades zones commerciales. La faute évidemment aux gouvernants qui par folle idéologie universelle ont détruit les frontières qui protégeaient nos savoir-faires et notre mode de vie. La responsabilité toujours aux politiques qui ont laissé se développer de façon dantesque les magasins de grande distribution qui font désormais la loi sur notre sol. De gigantesque hard-discounts diffusent sur l’ensemble du territoire d’infâmes produits venus de l’autre bout du monde sans que cela n’inquiète l’Etat.
D’autres diront que c’est également la faute des consommateurs. C’est une grosse erreur. La vie moderne est compliquée pour tout le monde et chacun n’a pas la culture, le temps ou la connaissance nécessaire à la sélection des produits.

CONSTAT

Rejeter la faute sur les autres est facile. Je pense que la grande raison de la disparition des épiciers vient des épiciers eux-mêmes. Ils n’ont pas su ou voulu se fédérer et travailler ensemble avec les producteurs locaux. Ils ont laissé les producteurs se fourvoyer dans les bras de la grande distribution. Le manque de synergie, la division et la fatalité des commerçants ont permis à la grande distribution d’éliminer en quelques années l’ensemble du tissu économique et social qui régissait la France depuis des siècles.
Même si caviste est un métier qui a le vent en poupe, si nous ne nous fédérons pas en partenariat avec les producteurs de vins français, notre métier risque d’ici quelques années de se voir concurrencer par les grosses chaines de distribution. Noter que la GD s’adapte très vite à l’évolution du marché. Ne soyons pas fataliste, mais au contraire défendons bec et ongles nos intérêts. Regroupons-nous autour de fédérations et syndicats performants.

Mon conseil, est une remarque à méditer. Louis XVI fut le premier Roi à ne plus porter l’épée. Là est la vraie leçon de 1789.

 

Trois mots pour qualifier ce week-end en Bourgogne ?

Vive la FCI !

 


L’ensemble du bureau de la Fédération des Cavistes Indépendants tient à remercier infiniment ses nombreux consœurs et confrères venus à l’AG FCI 2018. Mais aussi les partenaires de cet événement la Maison DUGAS et tous les vignerons. Ce furent de beaux moments de convivialité, de partage et de découvertes.
Pour plus d’informations et le compte rendu complet ➡ https://www.cavistes.org/ag-fci-2018/

La création de la belle et grande famille des Cavistes Indépendants ne fait que commencer !
Rendez-vous l’année prochaine pour fêter les 25 ans, avec un objectif déjà annoncé de 250 participants à l’AG FCI 2019 !

Pour retrouver l’ensemble du reportage photos de l’AG FCI 2018
➡ https://photos.app.goo.gl/UmVYPB7acEGnx1qm2

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