Saison Cote Cave 32
Ce n’est pas encore fait, mais c’est en bonne voie, semblerait-il. Mais voilà que d’autres crises surviennent, se rajoutant au reste comme autant de couches d’un mille-feuilles indigeste. Depuis deux ans, les prix des matières s’envolent. Pour un tas de bonnes ou mauvaises raisons. La guerre en Ukraine semble être la meilleure mauvaise excuse pour les dernières augmentations.
Prenons le cas de nos vignerons et de leurs difficultés actuelles : Nous sommes fin avril. Les vins sont prêts, jolis blancs de fraîcheur ou rosés de gourmandise. Pourtant, les vignerons ne les mettent pas en bouteille. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de bouteilles disponibles. Parce qu’il n’y a pas de capsules disponibles. Parce qu’il n’y a pas de papier pour imprimer les étiquettes. Parce qu’il n’y a pas de carton pour emballer les bouteilles. Et c’est une catastrophe !
Déjà générale l’an dernier, cette pénurie s’est encore accentuée cette année. Qu’il y ait périodiquement des ruptures sur telle ou telle matière, ce n’est pas nouveau, mais elles n’excédaient pas en général de courtes périodes. Que tout soit en rupture simultanément, c’est beaucoup plus inquiétant. Ces produits sont issus de matières premières différentes, et destinés à divers circuits de distribution.
Quel est donc leur point commun ? La présence de producteurs qui n’ont qu’une idée en tête, jouer au maximum la carte du profit. Pendant la pandémie de la Covid-19, les producteurs ont sous-estimé la demande et la reprise qui a suivi la levée des confinements. Ils ont licencié massivement, sans être en capacité de retrouver ensuite des ouvriers, las d’être sous-payés et peu considérés. La présence d’intermédiaires qui ont eux aussi décidé, en ces temps troublés, de faire toujours plus d’argent. La présence de certains gros faiseurs, qui ont multiplié les stocks pour éviter l’augmentation des prix des matières premières, au risque de purger totalement les stocks tampons qui permettent d’avoir quelques semaines de visibilité. Les rares grossistes à avoir encore des stocks en profitent pour spéculer encore plus sur les produits.
De fait, les petits vignerons, ceux qui ne peuvent pas stocker les bouteilles vides du millésime suivant, qui n’ont pas de trésorerie pantagruélique, et ne peuvent pas emprunter indéfiniment auprès des banques, ont fait leurs vins mais ne peuvent plus les vendre… Le tout, sans compter qu’ils tremblent d’anxiété face aux vagues de gel qui risquent de déferler sur les vignobles d’ici à mai, et de détruire la production de l’année prochaine… Le monde est devenu fou.
Synonymes de pertes de récolte, gel et grêle sont les bêtes noires des vignerons. S’ils ont toujours existé, ces incidents naturels prennent une temporalité et une ampleur différentes avec le réchauffement climatique.
Explication de ces phénomènes, conséquences sur la vigne et moyens de lutte, nous faisons le point.
Après une présentation globale du vignoble suisse et la découverte de Genève, nous vous emmenons à l’ouest du pays, sur les terres du deuxième plus vaste canton viticole.
Principalement réputé pour ses blancs à base de chasselas, Vaud possède une fabuleuse palette de terroirs, qui n’est pas sans rappeler nos climats de Bourgogne.
Frontalière à la fois de la France, de l’Italie, de l’Allemagne et de l’Autriche, la Suisse affiche une immense diversité naturelle à l’origine d’une vaste palette de vins en trois couleurs, mise en lumière par d’importantes mutations ces trois dernières décennies.
Après une présentation globale du vignoble suisse dans notre magazine « Saison Côté Cave » de l’automne dernier, nous vous emmenons à la rencontre de chacune des six régions viticoles du pays. Début de cette découverte par le vignoble le plus occidental, à l’esprit de tous temps novateur : Genève
Pic Saint-Loup, la belle ascension
Autrefois membre de la grande famille des appellations du Languedoc, Pic Saint-Loup jouit depuis cinq ans de sa propre appellation d’origine contrôlée. Une reconnaissance officielle de la personnalité de ce terroir à la notoriété croissante, niché entre Méditerranée et Cévennes, producteur de vins d’assemblage rouges et rosés à la jolie fraîcheur.
Bordeaux : la semaine des primeurs en six questions
Chaque année au printemps, les professionnels du vin affluent dans le vignoble bordelais pour découvrir et acquérir, par anticipation, le dernier millésime encore en cours d’élevage dans les chais. L’intérêt de ce
mode de commercialisation typique de Bordeaux et les critiques qui lui sont régulièrement adressées, on vous explique tout.
Domaine de l’Hortus : vers les sommets
Créé de toutes pièces par l’ingénieur agronome Jean Orliac et son épouse Marie-Thérèse, aujourd’hui dirigé par leurs quatre enfants, ce vignoble situé à trente kilomètres de Montpellier s’est imposé en 47 ans comme l’un des nomsphares de l’appellation, et l’un de ses infaillibles promoteurs. Récit d’une belle aventure familiale en trois couleurs.
Dans ce numéro Saison Cote Cave 32, nous retrouvons nos confrères :
Philippe Muchembled
« Il est libre Philippe«
La Cave des Plaisirs Gourmands
Cambrai (59)
Il n’y a pas d’âge pour être épris de liberté. Et ce n’est pas Philippe Muchembled qui dira le contraire, lui qui a quitté La Poste à l’âge de 40 ans, après dix ans de bons et loyaux services, pour créer sa cave à Cambrai, dans le Nord, à la fin des années 2000.
Eric Esnault
« Ambassadeur des Vins Alpins »
Le Vin des Alpes
Grenoble (38)
Défenseur des terroirs des Alpes et de leurs cépages autochtones, « Maître Caviste », trois fois qualifié au Concours du Meilleur Caviste de France, Eric Esnault met ses compétences et la pédagogie héritée de sa première vie d’enseignant au service de ses clients dans sa chaleureuse boutique de Grenoble.
Alexis Zaouk
La Cave d’Alex
Nanterre (92)
Qui nous donne son conseil de Caviste pour un accord Met & Vin parfait
» Samoussas crevettes, fromage frais et menthe «
Le magazine Saison Cote Cave 32 est disponible chez tous les Cavistes Indépendants adhérents de la FCI.
Trouvez le plus proche de chez vous sur ➡ https://www.cavistes.org/annuaire/
En bref : rendez-vous chez votre caviste et n’hésitez pas à le lui demander. Il se fera un plaisir de vous l’offrir !
En attendant, retrouvez un extrait de ce magazine en cliquant ICI
Nous souhaitons à tous une bonne lecture de notre Saison Cote Cave 32! Rendez-vous à la rentrée !
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